mercredi 17 décembre 2008

Life sucks.

Tout est dans le titre.
Pas envie de m'étaler en complaintes écœurantes. Juste une envie d'un gros coup de gueule et personne à blâmer réellement.

lundi 15 décembre 2008

Genèveuh pas rentrer...

Ce Week-End, c'était... c'était, quoi.

Invité à Genève à l'occasion d'un concert dans lequel une de mes amies - qu'on nommera Anne pour ne pas dévoiler son identité - ... oups - jouait, je me suis donc retrouvé dans le train samedi après-midi, et je passais la douane suisse trois heures et demi plus tard...

Après avoir retrouvé Anne à Plain-Palais, nous sommes allés directement au Studio Ansermet où se déroulait le concert. Une heure plus tard, les premiers applaudissements fusaient pour accueillir les musiciens qui se mettaient en place. L'orchestre était dirigé par Gabor Takács-Nagy (après explications avec Anne, il se trouve que c'est un type absolument formidable, déjà pour son talent, mais aussi et surtout pour son caractère...) et a joué trois pièces, dont notammenet et surtout "Verklârte nacht" - La nuit transfigurée - de Schoenberg, et une pièce de Bartok (j'ai oublié ce qu'était la première...).

Après un poème sublime lu par une comédienne engagée pour l'occasion, l'orchestre a débuté la pièce de Schoenberg... Dès les premières notes, j'ai eu des frissons... C'était... intense, et le reflet de l'orchestre même, et de Takacs (Private joke : "Mais putain, ce chef..."). Cet homme est incroyable : son amour pour la musique et le plaisir qu'il prend à diriger un orchestre sont presques palpables... Il dégage une énergie fantastique, et hier il rayonnait littéralement de bonheur.

Lorsque la pièce s'est terminée, un petit silence révérencieux a précédé un tonnerre d'applaudissements absolument irréel pour une salle de 300 personnes... et qui n'a fait que croître en intensité à chacun des retours sur scène. Explosion de cris : Takacs vient de saluer le violon solo. Nouvelle explosion lorsqu'il salue l'alto solo, et encore une fois pour le violoncelle... Un applaudissement qui a duré au total presque 5 bonnes minutes. C'est carrément exaltant !

Anne m'a dit par la suite que cette pièce est extrêmement difficile à jouer, et que - ce qui s'est vu - l'orchestre a joué avec une intensité exceptionnelle... A tel point qu'apparemment certains membres de l'orchestre ont pleuré d'émotion à la fin de la pièce.

Pour ma part, si la pièce m'a réellement plu, ce que j'ai ressenti m'a semblé bien moins fort que ce que j'ai perçu autour de moi... et j'ai tout de même un peu la sensation d'être passé à côté de quelque chose...
Par contre, j'ai vraiment été ému par les réactions du public, de l'orchestre et du chef....

Bref, une soirée formidable, qui s'est terminée par la découverte du foyer d'Anne, qui est un lieu qui semble au premier abord plutôt austère (couloirs un peu blanc hôpital, toutes petites chambres...), et qui s'est révélé être en fait une véritable auberge espagnole, pleine de vie et de gens chaleureux (Léna... mais Léna, quoi, cette fille elle est unique) ! C'est tout simplement génial, comme endroit, c'est pas descriptible, faut le vivre !

Ce matin / midi ma guide m'a emmené visiter quelques coins de Genève qu'elle connaissait : ça tombait bien, ce WE c'était la fête de Genève, alors des gens se trimbalaient en costumes médiévaux dans les rues de la vieille ville... Trop classe :] La journée s'est finie au foyer - ça tombait bien, c'était aussi la fête du foyer ! - ce qui m'a permis de rencontrer encore plus de gens, dont le directeur qui a l'air vraiment super sympa !

Anne, tu le sais bien, c'était génial de pouvoir passer autant de temps avec toi... Avec tout le temps que je t'ai vue, si on se base sur notre rythme "normal", je crois que j'ai eu ma dose pour les deux prochaines années ! XD

Bref, j'ai passé mon WE sur un petit nuage, loin du stress des projets - boulot et cours -, loin de Paris, loin... juste loin. Et qu'est-ce que j'en avais besoin... Un Week-end plein de musique, de bonheur et de crème pour les mains qui sentent le miel... (Cherchez pas).
Le retour, c'était il y a une heure... je suis arrivé à Paris Gare de Lyon à 23h59... Dur. Remonter ce foutu escalator que je vois tous les jours à Nation... Dur. Limite craquage en arrivant : le rêve est fini, me revoici dans la réalité...

Demain, c'est lundi.